1. La rue Chausse-Coq
Dans la Vieille Ville, à quelques pas de la Cathédrale, était à l’époque le quartier libertin où on s’adonnait sans vergogne aux plaisirs de la luxure. Les noms des rues étaient alors en adéquation avec l’atmosphère du quartier : Rue des Belles-Filles, impasse du Vieux-Bordel et… rue Chausse-Con. Les deux premières ont été par la suite modifiées à cause de la « gentrification » (c’est anachronique) du quartier. Les habitants avaient honte. Elles ont donc été renommées rue Etienne Dumont et rue Maurice. Seule la rue Chausse-Con a gardé un peu de ce passé luxureux en se renommant rue Chausse-Coq, en la mémoire des jeunes libertins qui se chaussaient dans cette rue.
2. La rue Louis-Favre
Proche de l’architecture de Gaudi, les architectes Robert Frei, Christian Hunzicker et Georges Berthoud se sont permis quelques curiosités dans le quartier des Grottes, juste derrière la gare Cornavin. La ligne droite y est proscrite et on a l’impression que les immeubles sont en perpétuel mouvement, particulièrement dans la rue Louis-Favre, qui abrite les fameux immeubles des « Schtroumpfs ».
3. La rue Mont-Blanc
La rue Mont-Blanc est une des plus connues de la ville et pourtant, elle renferme bien des histoires. Saviez-vous que les deux Sphinx trônant fièrement dans cette rue ont été moultes fois déplacés et rachetés ? C’est uniquement en 1982 qu’ils sont retrouvés et que la Ville de Genève les rachète pour les placer là où ils sont actuellement. De très bons gardiens de la ville, en somme.
4. La rue de la Cité
Dans la Vieille-Ville, cette rue est une des voies les plus anciennes de Genève, mais aussi une des plus importantes. En contrebas on retrouve la Fontaine de l’Escalade qui a gravé toutes les tentatives échouées d’invasions sur sa pierre. La rue était couverte d’un dôme à l’époque, dont on ne peut voir les vestiges qu’au numéro 4, qui en a conservé une partie.
5. Le Parc des Bastions
Il ne s’agit pas vraiment d’une rue, mais d’un lieux. Le Parc des Bastions est pour nous un de nos endroits favoris, particulièrement pat son immense jeu d’échec qui nous emmène directement dans un monde imaginaire. Un peu à la Alice au Pays des Merveilles, on se laisse transporter assez facilement dans une partie à taille humaine. C’est beau, étonnant et ça nous fait rêver.
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