La pandémie mondiale de Covid-19 a profondément changé notre façon de vivre depuis maintenant un an. Et certaines pratiques seront là pour rester, comme l’aspect virtuel de nos vies.
À l’Université de Genève, une annonce est la première du genre, mais ne va sûrement pas être la dernière. En effet, l’administration de l’UNIGE a d’ores et déjà annoncé, alors que les cours en présentiel n’ont pas entièrement repris, que le virtuel continuera à faire partie des pratiques d’enseignements même après la fin de cette crise sanitaire. Sur l’année dernière, l’université a mis en places des cours en visioconférence, des examens en ligne, et même des soutenances de thèse avec des jurys à distance. Si le dispositif a été efficace, il n’est pourtant pas viable à 100%, puisque ce retrait des cours physiques a entraîné une isolation des étudiants. Mais dans le monde d’après le Covid, certaines de ces pratiques vont perdurer. Pour les grands cours en amphithéâtre par exemple, une partie des étudiants souhaitant les voir en ligne, ils continueront à être diffusés en ligne en parallèle du cours présentiel. Ainsi, les étudiants qui préfèrent assister aux cours s’y rendront, et ceux qui préfèrent le distanciel pourront y accéder par eux-mêmes.
L’administration indique d’ailleurs que toutes les salles de l’université accueillant plus de 50 étudiants ont été équipées pour pouvoir diffuser les cours en direct ou en différé en ligne. Nul doute que d’autres universités en dehors de l’UNIGE adopteront la même réflexion, surtout en ce qui concerne les grands cours en amphithéâtre, où les étudiants interagissent peu avec les professeurs et suivent surtout le cours.