De la découverte du cacao – la boisson – au 17ème siècle, en passant par la découverte du chocolat au lait par Nestlé et Peter au 19ème, la Suisse n’a eu de cesse de se renouveler dans le domaine de la chocolaterie. Des qualités d’orfèvres et une minutie du goût qui n’appartiennent qu’à elle, lui ont permis de sortir son épingle du grand jeu concurrentiel du chocolat. Il existe même une fédération pour les industries de chocolat suisse : la Chocosuisse ! Et selon une de leurs études, les suisses seraient les plus gros consommateurs de chocolat du monde ! Un moyen comme un autre, finalement, de soutenir l’industrie locale. Mais alors, qu’est-ce qui fait la réputation de ce chocolat si prisé et internationalement reconnu ?
L’avantage d’être précurseur
Avant même de parler de qualité, parlons simplement d’une course à l’innovation. Les suisses ont eut l’intelligence, le bénéfice ou la chance d’être parmi les premiers à produire du chocolat et à l’exporter. Le 19ème siècle a vu naître de nombreux chocolatiers qui se sont implantés dans la Suisse entière, pour notre plus grand plaisir !
L’onctuosité
Ce qui fait réellement le succès du chocolat Suisse, c’est son onctuosité. Des années de travail et de recherches ont permis l’élaboration de techniques préservées pour créer un chocolat des plus fondants. La première clé, c’est Daniel Peter qui l’a trouvée en associant le chocolat et le lait. Naît alors un savoureux mélange qui fera la renommée du chocolat suisse.
Le conchage
Rodolphe Lindt ne pouvait plus dormir et se creusa les méninges un beau matin de 1879. Il cherchait une technique pour rendre le chocolat plus texturé, encore plus fondant. C’est alors qu’il se rendit dans sa manufacture à Berne, et commença à travailler. Pris dans son labeur du jour, il en oublia son rendez-vous du soir et lorsqu’il s’en souvint, il quitta précipitamment la chocolaterie. Il en oublia d’arrêter la meule qui continua à travailler toute la nuit. Le lendemain matin, il trouva un doux liquide comme il n’en avait jamais vu.
C’est donc par accident qu’est né le principe du conchage : un brassage du chocolat entre 49°c et 85°c en fonction du type de chocolat, pour lui permettre de s’affiner. Cette technique permet d’obtenir un produit liquide et gras extrait des fèves de cacao.
L’innovation
Des arômes subtils, un savoir-faire transmis depuis des générations, une industrie inégalable… Le chocolat suisse a su rester parmi les premiers principalement grâce aux multiples avancées et inventions qui ont permis aux chocolatiers de se renouveler dans leurs techniques. Le chocolat, c’est de l’art, de la pâtisserie, mais aussi de la science : de nombreux chercheurs sont sans arrêt à l’affût des dernières innovations pour créer de nouvelles techniques.
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