La précarité menstruelle étant une préoccupation importante pour les personnes affectées par les règles, la ville de Genève a décidé d’agir en proposant de distribuer des protections périodiques gratuitement.
Très prochainement, plus de 50 distributeurs de protections périodiques gratuites seront installés à travers Genève. Dans plus de 30 lieux, comme les bibliothèques municipales, les musées de la ville, des sièges d’association, des maisons de quartier, ces nouveaux distributeurs permettront de réduire les disparités et inégalités dans l’accès aux protections hygiéniques. Dans ces installations, des serviettes hygiéniques en coton biologique seront notamment mis à disposition. L’Université de Genève participe aussi largement à ce projet, avec une quinzaine de distributeurs de tampons et serviettes, dans les cinq bâtiments principaux du campus.
Des #distributeurs de produits menstruels gratuits seront installés à l’UNIGE, dans le cadre d’un projet pilote visant à lutter contre la #précarité étudiante.
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— Université de Genève (@UNIGEnews) August 31, 2021
Un projet d’étude qui se déroulera sur un an, pour évaluer la viabilité de l’initiative sur le long-terme. Le canton de Genève a déjà adopté une motion pour rendre accessible les protections périodiques gratuitement dans les écoles publiques. Une initiative on-ne-peut plus nécessaire alors que les protections menstruelles sont taxées comme des produits de luxe en Suisse. Avec une TVA à 7,7%, comme les bijoux ou l’alcool, les prix des produits hygiéniques rendent l’accès limité pour les populations les plus précaires. Chaque semaine, 40 serviettes et 50 tampons seront rechargés dans chaque distributeur public.